Melville, la nuit

Saison quatrième

“Ce n’est que le début.”
Y’a-t-il des mots plus doux ?
Un instant d’infini
La perspective de nous

On bâtit des radeaux
Toi le corps, moi la voile
Quand la fatigue nous prend
On renverse les rôles.

On glisse le long de l’eau
On s’humecte les poils
On danse avec le vent
À la fin, on s’envole. 

De nous encore et plus
À deux dans les nuages.
Sur la terre ferme, aussi
Rêveurs certes, mais sages.